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La réputation de Bouillon,
perle de la vallée de la Semois,
haut-lieu du tourisme de la province
du Luxembourg belge, n'est plus à
faire. En 1989, Rita Dupont,
adjointe à la direction du syndicat
d'initiative, eut l'idée de créer une
confrérie, à l'instar de ce qui se
faisait déjà dans d'autres localités.
Le noyau se constitua autour d'elle
et de Philippe Gourmet, enseignant
et échevin du tourisme, de Robert
Jacquet, restaurateur et vice-président du syndicat d'initiative, et de Pol Maziers, négociant
en bières, créateur de la bière Godefroy, une bière ambrée de haute fermentation lancée sur
le marché en mai 1988 et qui connaissait déjà un franc succès dans la patrie de celui qui
vendit son duché de Bouillon pour prendre la tête de la première croisade.
Les buts de la confrérie rejoignent ceux du syndicat d'initiative : faire connaître l'histoire et
les richesses de la région bouillonnaise, mettre en valeur le folklore et les produits locaux et
nouer des liens d'amitié.
La confrérie voit officiellement le jour le 2 septembre 1989 à Bouillon. Le premier Grand
Maître est Philippe Gourmet, une figure emblématique dans l'histoire de la confrérie,
disparue trop tôt, en 2006, et à qui Christian Crasset a succédé. Le chapitre a lieu le
deuxième samedi de juin au château de Bouillon.
Dès ses premières années d'existence, la confrérie manifeste le souhait de s'ouvrir au
monde. En octobre 1990, un chapitre extraordinaire est organisé à Gatineau, au Canada, à
l'occasion du jumelage touristique de cette ville avec Bouillon. Et en 1992, un premier
chapitre est organisé au château-fort de Sedan, dans le but de resserrer les liens entre
Ardennais belges et français. La tradition se perpétue depuis et c'est la raison pour laquelle
la confrérie de la bière Godefroy de Bouillon est adhérente de l'ambassade des confréries de
l'Ardenne et, par voie de conséquence, du Conseil Français des Confréries.
A ce jour, la confrérie compte plus de 800 intronisés de par le monde et au moins autant de
Français que de Belges.
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